Comment éviter la gueule de bois après une dégustation de vin ?

Même s’il aurait tout simplement fallu ne pas prendre de l’alcool, il existe cependant des solutions moins radicales contre la gueule bois. Bouche asséchée et pâteuse, nausées, horribles maux de tête… voici nos conseils pour éviter l’enfer des lendemains de fête trop arrosée !

Ces soirées-là… et la gueule de bois en prime

Pour qui connaît la gueule de bois, ce n’est pas la gloire. On est vaseux, amorphe et disloqué. Cela est dû à une intoxication progressive provoquée par une consommation excessive d’alcool (comme le vin). La cuite, la gueule de bois ou en terme scientifique « la veisalie« , débute par un état d’ivresse, lorsque le taux des molécules d’alcool dans le sang frôle la valeur 0. Elle entraîne la chute de la tension artérielle, une baisse de l’attention et de la réactivité, des confusions visuelles, etc. Lorsque ces effets vous accompagnent toute la soirée, le lendemain matin, les symptômes tels que les maux de crâne, la nausée, la fatigue, la soif, les vertiges… font leur apparition et s’accentuent de plus en plus. C’est l’organisme qui tente d’éliminer les excès d’alcool. Pendant ce moment, la gueule de bois règne en maître.

Vin et gueule de bois : comprendre les effets de l’alcool sur l’organisme

On dit souvent du vin qu’il est un alcool qui favorise d’épouvantables gueules de bois. La raison de ce phénomène serait cachée dans ses composés, notamment le tanin, présent sur la peau et dans les pépins du raisin. En général, les cépages contiennent une quantité variable de cette substance. Les sulfites présents dans le nectar du vin et servant à conserver la boisson sont également mis en cause, sans oublier le méthanol (grand fautif de la gueule de bois) dont regorge le vin rouge.

Alors, une fois consommé sans modération, le vin comme tout autre alcool, va bloquer la sécrétion de la vasopressine, une hormone qui sert d’antidiurétique, et qui aide les reins à jouer leur rôle d’absorption de l’eau et de filtration de déchets. Conséquence, vous ressentez fortement l’effet diurétique de l’alcool. Vous avez incessamment envie d’uriner. Le volume d’eau contenu dans votre corps va donc se réduire au fur et à mesure de la soirée : c’est la déshydratation. Sans le liquide vital, les cellules crâniennes commencent à se contracter. À partir de ce moment, votre tête cogne. C’est le début de la migraine et de tous les autres désagréments !

Comment éviter la gueule de bois ?

Buvez avec discernement en évitant les mélanges. Tenez-vous à votre bouteille de vin. Aussi, évitez toutes boissons gazeuses. Ces dernières accélèrent la diffusion de l’alcool dans le sang. Le mieux est de manger tout en buvant. Inversement, se nourrir avec son verre de vin à côté, limite la vitesse de passage de l’alcool dans le sang. Consommez par exemple de la pizza, des crackers, du fromage, en un mot, tous ces aliments qui contiennent des sucres lents. En revanche, rejetez les sucreries, les bonbons et les gâteaux qui donnent soif et accroissent les effets de déshydratation de l’alcool ingéré.

Buvez de l’eau entre chaque verre d’alcool. Vous favoriserez ainsi l’hydratation de votre organisme et l’élimination de l’excès d’alcool. Enfin et le plus important, connaissez vos limites. Arrêtez les verres d’alcool avant d’être saoul, c’est le moyen le plus sûr d’éviter la gueule de bois.

Pour aller mieux après une gueule de bois…

Si vous vous réveillez avec une affreuse gueule de bois, passez sous la douche. Contrairement aux idées reçues, l’aspirine n’est pas un allié en ce moment-là. Pour les maux de tête, prenez un cachet de paracétamol. Buvez un grand verre de jus de fruits frais pour faire le plein de la vitamine C. Mangez copieusement des aliments riches en vitamines B et E comme le jaune d’œuf, le pain complet et les produits laitiers…. Si possible, allez marcher pour aérer la tête, et la prochaine fois, ne buvez pas autant !

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